mercredi 26 mars 2008
Des salariés menacés
Voici un commentaire qui a été laissé sur le blog ce Lundi 24 mars :
"Monsieur Z. B. et Monsieur A. M.,
Connaissez-vous la loi du Talion? Mais si malheur arrive, tu paieras vie pour vie, il pour il, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brlure pour brlure, blessure pour blessure, meurtrissure pour meurtrissure. (Exode 21,23-25)
Je vous demande de fermer votre blog, qui calomnie sans aucune pitié des gens respectables. Pour chaque post, je vous promets de faire de meme, sur un nombre illimité de blog, forums, groupes, pages web... Je ferais en sorte que vos noms apparaissent dans chaque recherche google et yahoo. Que ceux-ci soient calomnié et associé de la pornographie, de l'homosexualité, du racisme, des prises de positions politiques, ... Z., je vous ai deja donne un avant gout, ce n'est rien compare a la force de frappe que je mettrais en oeuvre. A., google ne donne que 5 resultats sur votre nom, pour l'instant vous n'avez pas ete cible.
Il n'est nul utilité de me chercher: les connexions par lesquelles je passe sont publics, l'ordinateur n'est pas le mien. Un proxy en GB, en Allemagne, en Argentine, ... est systematiquement utilise. Nul utilité de crier la menace sur votre blog, cela ne fera qu'emplifier mon action, car ce n'est pas une menance que je fais.
J'applique exactement les memes regles que vous: salir l'adversaire, rester anonyme, agir avec lachete.
L'issu de ce conflit est simple: fermeture du blog et arret de toute calomnie. Je compte sur votre esprit responsable, votre comprehension, votre intelligence et votre aide pour résoudre notre différent. L'autre promesse que je fais, est d'effacer toute trace, tout post vous concernant une fois le blog ferme.
A., vous avez 24 heures. Sinon, je vous invite à taper votre nom dans google dans 1 semaine... Je fabriquera moi meme votre reputation de juriste en herbe. "
=> Pour information, les salariés ont fait une déclaration de main courante : si ce genre de comportement devait récidiver, cette déclaration de main courante se transformerait automatiquement en dépôt de plainte, ce qui constituerait une poursuite judiciaire.
vendredi 21 mars 2008
Les salariés de la restauration de l'IMA à nouveau sans statut
Retour à la case départ pour les salariés de la restauration de l'Institut du Monde Arabe. Après deux semaines de travail, une grève, et de nombreux accrochages verbaux avec l'équipe d'encadrement de NOURA à l'IMA, les voici à nouveau sans travail et surtout sans statut.
Comment en est on arrivé là ?
En Février 2007, Mr Dominique Baudis, ancien Maire de Toulouse, ancien Président du CSA, est élu à l'Institut du Monde Arabe.
-Le 1er Mars 2007, il dénonce le contrat de prestation de service du restaurateur alors en place, Yara Prestige, sans aucune raison valable.
S'ensuit alors un appel d'offres public non conforme à la LOI censée le régir (d'après tous les spécialistes interrogés sur le sujet), dans lequel il n'y aura vraisemblablement qu'une seule candidature : NOURA.
En plus de ce favoritisme excessif pour une institution gérée majoritairement par des fonds publics, voilà que NOURA décide de ne reprendre aucun des 35 salariés présents sur place, alors que la Loi et le Code du Travail le lui impose.
Mr BAUDIS intervient alors et fait signer à NOURA un contrat dans lequel il lui permet de "faire son affaire" de l'application de l'article L122-12, qui impose la reprise des salariés dans ce cas précis.
Conséquences de ces "petits arrangements entre amis" : 6 mois de galère pour 35 salariés privés de droits, de salaires et de statuts, obligés de porter l'affaire devant la justice : malgré toutes les tentatives de NOURA et de l'IMA pour éviter la reprise des salariés, la justice condamne NOURA aux paiement des salaires en retard sous forme de provisions, ainsi qu'à la reprise des contrats de travail.
Ce qui est grave dans cette histoire, outre l'attitude irresponsable du Traiteur NOURA, ce sont surtout les méthodes de gestions de Mr Dominique BAUDIS : se croit-il au dessus des LOIS ?
En effet, la direction de l'IMA ne s'est-elle pas permis de trop nombreuses libertés dans une institution publique gérée majoritairement par des fonds publics et sous tutelle du Ministère des Affaires Etrangères :
- un appel d'offres pour la prestation de restauration de l'Institut du Monde Arabe, correspondant à un marché évalué à 30 Millions d'Euros environ, non conforme aux Lois qui le régissent.
- un appel d'offres comprenant une seule candidature, celle de NOURA.
- la signature d'un contrat entre l'IMA et NOURA permettant à ce dernier de ne pas appliquer les dispositions du Code du Travail, alors que Mr BAUDIS savait depuis le début que cela était illégal, puisqu'il indiquait lui-même dans ses lettres que la Loi imposait la reprise des salariés du sortant par le repreneur.
Tout ceci est d'autant plus grave que d'autres appels d'offres sont lancés en ce moment même par l'Institut du Monde Arabe, et que les problèmes entre les salariés de la restauration et le traiteur NOURA sont loin d'être réglés...
Comment en est on arrivé là ?
En Février 2007, Mr Dominique Baudis, ancien Maire de Toulouse, ancien Président du CSA, est élu à l'Institut du Monde Arabe.
-Le 1er Mars 2007, il dénonce le contrat de prestation de service du restaurateur alors en place, Yara Prestige, sans aucune raison valable.
S'ensuit alors un appel d'offres public non conforme à la LOI censée le régir (d'après tous les spécialistes interrogés sur le sujet), dans lequel il n'y aura vraisemblablement qu'une seule candidature : NOURA.
En plus de ce favoritisme excessif pour une institution gérée majoritairement par des fonds publics, voilà que NOURA décide de ne reprendre aucun des 35 salariés présents sur place, alors que la Loi et le Code du Travail le lui impose.
Mr BAUDIS intervient alors et fait signer à NOURA un contrat dans lequel il lui permet de "faire son affaire" de l'application de l'article L122-12, qui impose la reprise des salariés dans ce cas précis.
Conséquences de ces "petits arrangements entre amis" : 6 mois de galère pour 35 salariés privés de droits, de salaires et de statuts, obligés de porter l'affaire devant la justice : malgré toutes les tentatives de NOURA et de l'IMA pour éviter la reprise des salariés, la justice condamne NOURA aux paiement des salaires en retard sous forme de provisions, ainsi qu'à la reprise des contrats de travail.
Ce qui est grave dans cette histoire, outre l'attitude irresponsable du Traiteur NOURA, ce sont surtout les méthodes de gestions de Mr Dominique BAUDIS : se croit-il au dessus des LOIS ?
En effet, la direction de l'IMA ne s'est-elle pas permis de trop nombreuses libertés dans une institution publique gérée majoritairement par des fonds publics et sous tutelle du Ministère des Affaires Etrangères :
- un appel d'offres pour la prestation de restauration de l'Institut du Monde Arabe, correspondant à un marché évalué à 30 Millions d'Euros environ, non conforme aux Lois qui le régissent.
- un appel d'offres comprenant une seule candidature, celle de NOURA.
- la signature d'un contrat entre l'IMA et NOURA permettant à ce dernier de ne pas appliquer les dispositions du Code du Travail, alors que Mr BAUDIS savait depuis le début que cela était illégal, puisqu'il indiquait lui-même dans ses lettres que la Loi imposait la reprise des salariés du sortant par le repreneur.
Tout ceci est d'autant plus grave que d'autres appels d'offres sont lancés en ce moment même par l'Institut du Monde Arabe, et que les problèmes entre les salariés de la restauration et le traiteur NOURA sont loin d'être réglés...
vendredi 7 mars 2008
Nouvelle grève aux restaurants de l'Institut du Monde Arabe

Décidément, cette affaire est loin d'être terminée : les salariés affectés à la restauration de l'Institut du Monde Arabe se sont mis en grève aujourd'hui, compte tenu du refus de la société NOURA d'appliquer la décision de justice qui lui a été ordonnée en référé à l'audience du 05 Février 2008.
Leurs revendications sont les suivantes :
- Ils demandent que le paiement des provisions à valoir sur les salaires depuis le 1er Septembre 2007 soit enfin effectué, ce que NOURA refuse de faire pour l'instant (malgré la décision de justice exécutoire, l'enseigne n'a payé que l'équivalent de quelques jours de travail depuis la reprise des contrats).
-Ils demandant à ce que leur conditions de travail soit nettement améliorées, compte tenu des discriminations quotidiennes qu'ils subissent régulièrement dans le cadre de leur emploi chez NOURA IMA.
Force est de constater que NOURA fait tout pour ne pas appliquer l'ordonnance de jugement et payer les sommes qu'il doit aux salariés.
Un tiers des sommes dues aux salariés a été réglé ce matin par NOURA, conséquence positive du mouvement de grève, qui porte déjà ses fruits.
On attend avec curiosité la réaction du Président de l'Institut du Monde Arabe, car cette affaire commence à prendre des proportions conséquentes concernant le non-respect de la LOI et l'image de l'IMA (en pleine exposition sur les Phéniciens faut-il le rappeler).
Mr BAUDIS ne doit probablement pas apprécier que ce genre de troubles, dus au non respect du Droit par NOURA, se développe ainsi au sein de l'Institut, et ce même s'il a une part majeure de responsabilité dans ce fiasco et cette crise interminable...

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